In an interview published earlier this week in Les Echos, Frontex Director Fabrice Leggeri noted that there already exists a small shift in migration flows from the central Mediterranean to the eastern Mediterranean: “The pressure is growing stronger on the eastern Mediterranean. … Since early 2015, and before last weekend, there were slightly more arrivals from Turkey: 40.000 irregular crossing in the Greek islands, against 37,000 in Italy. The number of Syrian refugees is decreasing steadily in Italy. Syrian families prefer to avoid Libya because the security conditions there have worsened significantly. The smugglers are much more violent in Libya.”
[“La pression est de plus en forte sur la Méditerranée orientale. … Depuis le début 2015, et avant le week-end dernier, il y avait légèrement plus d’arrivées en provenance de Turquie : 40.000 franchissement irréguliers dans les îles grecques, contre 37.000 en Italie. Le nombre de réfugiés syriens diminue de manière constante en Italie. Les familles syriennes préfèrent éviter la Libye car les conditions de sécurité s’y sont nettement dégradées. Les passeurs sont beaucoup plus violents en Libye.”]
Director Leggeri noted that an EU military operation near Libya may simply move some of the migration flow further to the east: “Migration routes are extremely flexible and can change rapidly. There is strong pressure [migratory] on the European Union in general from those who come from the African continent and the Middle East. … If there is a military operation in the vicinity of Libya, this may change the migration routes and make them move to the eastern route.”
[“Les routes migratoires sont extrêmement flexibles et peuvent se modifier rapidement. Il y a une forte pression sur l’Union européenne de manière générale qui vient du continent africain et du Proche-Orient. … S’il y a une opération militaire au voisinage de la Libye, cela peut changer les routes migratoires et les faire basculer vers la route de l’Est.”]
MIGRANTS AT SEA 
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Selon le Directeur de Frontex, une intervention militaire sur les côtes libyennes pourrait modifier les routes migratoires vers l’Est.
“Il y a des flux qui arrivent de Turquie dans les îles grecques. Depuis le début 2015, et avant le week-end dernier, il y avait légèrement plus d’arrivées en provenance de Turquie : 40.000 franchissement irréguliers dans les îles grecques, contre 37.000 en Italie. Le nombre de réfugiés syriens diminue de manière constante en Italie. Les familles syriennes préfèrent éviter la Libye car les conditions de sécurité s’y sont nettement dégradées. Les passeurs sont beaucoup plus violents en Libye.”